P.R.I.A.M.: D1.

Il y des jours ou tout va plus vite, ou votre pensée s’accélère et votre motivation s’intensifie. Je mettais accordée quelques jours de repos après la validation du P.R.I.A.M., nous y avions travaillé si dur avec le lieutenant Keirn qu’il était indispensable de prendre du recul. Pourtant, quoi que je puisse en dire cela me manquait, un gout d’inachevé me rendait irritable. Je savais ce qu’il me restait à faire mais en avais-je vraiment le courage, cette dernière étapes ne serrait elle pas plus destructrice pour tout le monde si elle échouée ? J’ai terriblement peur, peur de ne pas pouvoir être à la hauteur des attentes de mon futur patient. J’avais prévenu Orgoloth de notre premier rendez-vous plusieurs jours auparavant, je lui avais fournis le dossier de recherche et les modalités du projet en espérant qu’il se prépare du mieux possible aux longues semaines de réadaptation qui l’attendait.

Nous y voilà, enfin l’aboutissement de nos recherches, Valil, jamais je ne regretterais d’être entré dans ton bazars ce jour-là pour te proposer notre collaboration. Les essaies sur personne vivante pouvaient enfin commencer avec notre premier patient : Orgoloth Azalor Aguammal, 1ère classe au sein du neuvième libérateur, soldat émérite, camarade et ami.